Demolition versus destruction ?
Since 2003, the creation of a new French public institution, the Agence Nationale de Renovation Urbaine can finance the demolition of public housing. Each municipal administration can apply to specific grants to this institution to change the stigmatized façade of their public housing neighborhoods by demolishing, rebuilding - and therefore relocating the families. Located in the outskirts of many cities, those “grands ensembles” as it is usually called in French to designate “housing projects” or “housing estates” have been waiting far too long for their demolition. But the question is all about the reasons and the tools to resolve a set of “problems” supposedly inherent to “those neighborhoods”. Is the demolition really necessary? And what are the strategies behind the demolition related to the deconcentration of poverty or social mobility?
Indeed, demolition of entire neighborhoods is not an easy task. As urban renewal in the 1950s did, mobility is somehow forced and lived as a trauma for many families. The following extract of an article published in the french daily newspaper Le Monde is describing more in details “how it happens” on the ground. The example taken here is a housing project located in Poissy: La Coudraie.
A Poissy, des habitants d'un quartier promis à la démolition se mobilisent
LE MONDE 28.05.07 14h28 • Mis à jour le 28.05.07 14h28
Indeed, demolition of entire neighborhoods is not an easy task. As urban renewal in the 1950s did, mobility is somehow forced and lived as a trauma for many families. The following extract of an article published in the french daily newspaper Le Monde is describing more in details “how it happens” on the ground. The example taken here is a housing project located in Poissy: La Coudraie.
A Poissy, des habitants d'un quartier promis à la démolition se mobilisent
LE MONDE 28.05.07 14h28 • Mis à jour le 28.05.07 14h28
EXTRAIT : « "Il est possible que d'ex-habitants de La Coudraie s'acquittent aujourd'hui d'un loyer plus élevé", admet Laurence Buors, chargée de mission pour la politique de la Ville à la mairie de Poissy. Mais ces augmentations peuvent être atténuées par des aides au logement plus avantageuses ; du coup, le "reste à charge" reste grosso modo le même, enchaîne-t-elle. "Tous les locataires sont partis sur la base du volontariat, insiste Mme Buors. Il est arrivé qu'un ménage accepte de quitter La Coudraie au bout de la huitième proposition de logement."
D'après M. Masdeu-Arus, la moitié des familles qui ont fait leurs valises depuis 2004 habitent toujours à Poissy. Les autres ont été relogées ailleurs - dans les Yvelines le plus souvent. Certaines se disent très contentes de leur nouveau domicile. Ainsi, Corine Eulalie, 36 ans, son mari et leurs quatre enfants ont emménagé, en août 2006, dans un pavillon à Gargenville. Ils paient "peut-être un peu plus" de charges mais sont ravis d'avoir un jardin. "A l'école, il n'y a ni bagarre ni délinquance", ajoute Mme Eulalie. Elle ne regrette pas La Coudraie : "C'était devenu difficile à vivre, avec les jeunes qui occupent l'entrée de l'immeuble. Mes enfants avaient peur de sortir."
Après avoir connu de nombreux avatars, le plan de "rénovation" de La Coudraie prévoit la construction d'un nouvel hôpital - à l'emplacement des immeubles promis à la démolition. Pour compenser leur disparition, 608 logements sociaux devraient être édifiés à Poissy même. Reste maintenant à obtenir le feu vert de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), qui étudie le projet »
This positive view on the demolition is definitely not shared by many researchers and even politicians who start to criticize the choice by municipalities of the demolition and the social goals raised to hide the financial real estate benefits.
Centre SUD, a research center based at the Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette [ENSAPLV] organized with their students a fieldwork on this site of La Coudraie and had an “objectivation” much different than the ANRU with critical viewpoints on the demolition - here described as a destruction of a domestic and social structure.
>> see the report by the students of the ENSAPLV : click here.
[ on your left: a page taken from the report of ENSAPLV]