Reconstructing yourself in a changing urban environment

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11 November 2008

Organizing Obama

The Department of Urban Studies and Planning had the pleasure to welcome Professor Marshall Ganz, Lecturer in Public Policy at the Harvard Kennedy School, on Wednesday, November 5th, 2008 for a lunch discussion sponsored by the seminar series "Spaces of Contention and Competing Citizenships" and the Housing, Community and Economic Development group.

Ganz was once a National Organizing Director of the United Farm Workers and is now a sought-after advisor to political campaigns, unions and NGOs. In 1968, Marshall Ganz dropped out of Harvard to join the civil rights movement, returned to his hometown of Bakersfield, California with "Mississippi Eyes" and was able to see for the first time the poverty, racism and injustice that had been around him his whole life. He then joined Ceasar Chavez as a farm worker organizer and was mentored by figures from Saul Alinsky's community organizing movement. He also helped organize a Get Out the Vote campaign in the 1968 California Primary for Robert Kennedy.

Since January, 2007, Marshall Ganz has worked as one of the lead organizers of the Obama campaign, training youth and other campaign volunteers around the country working for the election of Barack Obama. His talk in DUSP (Department of Urban Studies and Planning at MIT), "Organizing Obama: Leadership, Story and Strategy", focused specifically on how this grassroot campaigning and organizing work drew committed and continued support from a variety of volunteers and political activists united around the values and stories that Barack Obama developed during his campaign and how the Obama team worked to put an end to political campaigning centered on marketing and advertising towards voters as passive consumers. The team's goal was to create a long-lasting sense of purpose, action, and commitment around the volunteers who worked relentlessly around each State of the country towards and beyond the election of Barack Obama.

03 July 2008

Mobiliser Alinsky

"Situé au croisement de la tradition du « self-made man » et de l’autogestion à l’américaine, Saul Alinsky est la figure de proue d’un mouvement qui a profondément marqué l’histoire du progressisme aux États-Unis. Michael C. Behrent dresse ici le portrait du père fondateur du community organizing, dont l’histoire a inspiré aussi bien Hillary Clinton que Barack Obama."

>> Article complet sur La Vie des Idées.

28 May 2008

Vie associative "a la mexicana"








Les associations de quartiers à Guadalajara [asociacion de colonos] existent depuis 1988 dans cette municipalité. Inscrites dans un périmètre précis dans la ville, elles servent d’institutions de représentation des besoins des habitants du quartier et de lieu de diffusion des programmes municipaux ou de liens entre les résidents et les services urbains. Dans la Colonia Jardines del Bosque nous avons mobilisé quelques résidents pour former une association de ce type avec les départements municipaux.


28 April 2008

The Common Place of Law



L’ouvrage de Susan Silbey, The Common Place of Law, tente d’établir une sorte de cartographie des diverses présences de la loi dans la vie quotidienne. Elle nomme avec le terme de « legality » ou légalité en français, ce que les relations constituent autour de la loi : considérer la diversité des situations à partir desquelles émergent des structures relationnelles. L’originalité de cette recherche en regard des autres travaux qui définissent le droit, la loi, s’intéresse aux faits et processus venant du ‘bottom up’ comme une continuité de la production de raisons et d’actions pratiques, comme une manière d’offrir un regard sur le droit
à partir du quotidien, voire même de la routine, entre professionnels et non professionnels. Le lieu commun du droit [commonplace operation of law en langue anglaise] dans la vie de tous les jours, du quotidien, nous rend, d’après Susan Silbey, en quelque sorte tous des acteurs de droit parce que nous sommes des acteurs actifs de cette construction du droit même quand aucun agent de droit formel est impliqué.

Susan Silbey note à propos de la notion de structure une idée fort intéressante: In these studies of legal practice – litigations, public regulations, legal profession, and crime control – research has shown how social networks, organizational resources, and local cultures shape both the written content and behavioural enactment of legality , pp.18.

>> A lire le texte de Susan Silbey publié dans l’ouvrage collectif de Bruno Latour, Making Things Public [MIT Press, 2005], et catalogue de l’exposition du même nom :

http://web.mit.edu/ssilbey/www/pdf/making_things_public.pdf

>> Page académique de Susan Silbey, professeur au MIT

>> Merci à Liora Israel qui m'a fait connaître cet ouvrage et prendre conscience de la dimension du droit par rapport à mon travail de recherche sur l'action communautaire aux Etats-Unis.

>> Notre avis: la définition de “légalité” dans son contexte “of everyday life” est un point de vue indispensable afin de comprendre d’une part les rouages entre professionnels et d’autre part la professionnalisation de l’action communautaire dans les zones ‘de droit[s]’ que sont les quartiers pauvres des villes américaines. Par le droit, se tissent des réseaux, des relations, et des tensions qui marquent les identités et les discours de chacun et à de nombreux niveaux. [civil rights, right to housing, property rights, employment benefits, positive discrimination, redlining etc…]

15 April 2008

Urban Tactics

Le Collectif OOB a invité l’Atelier d’Architecture Autogéré [AAA] au Point Éphémère pour discuter de son expérience, de sa pratique hors champ de celle habituellement vécue et choisie par les architectes et mise en œuvre dans la pratique architecturale.

L’intervention d’AAA nous a servi de point de repère telle une pratique encore peu reconnue des institutions qui structurent le corps professionnel des architectes. Les processus participatifs ne sont pas encore, il faut le dire, considérés comme des étapes du projet architectural. Mais AAA ne souhaite pas se cantonner au rapport convenu entre client et professionnel. Il joue de cette ambivalence entre une expertise participative et un esprit associatif entrepreneurial. AAA fait naître et guide les initiatives habitantes et actives par le biais de « urban tactics ». L’expérience du projet ECO-Box en est un exemple éclairant. [voir image ci-contre du projet ECO-Box publiée dans la revue Architecture d’Aujourd’hui, Nº 368, « Participer », 2007].

>> A lire l’article de Constantin Petcou et Doina Petrescu dans la revue Multitudes du numero ‘Micropolitiques de l’urbain’ .

>> A écouter prochainement sur le site du collectif OOB l’intervention de AAA.

25 March 2008

Community Development at 40

"Forty years ago, Sen. Robert F. Kennedy spearheaded legislation to create the nation’s first community development corporation, Bedford-Stuyvesant Restoration in Brooklyn, N.Y. This issue of Shelterforce marks that milestone by examining the CDC movement at 40, exploring its changes, challenges, and innovations."


La revue Shelterforce publiée par le National Housing Institute ,toujours aussi vive et instructive, nous ramène sur les traces du développement communautaire en essayant de voir quelles seraient les évolutions futures d'un "monde" structuré, flexible mais fragile .

>> http://www.nhi.org/online/issues/sf152.html

23 February 2008

Entreprise communautaire

Deux ouvrages à signaler portant sur les pratiques de développement communautaire. L’ouvrage de Nicole Marwell « Bargaining for Brooklyn : organizations in the entrepreunarial city » [Chicago University Press, 2007] et le dernier ouvrage de Marion Orr « Transforming the City : Community Organizing and the Politics of Change » [University Press of Kansas, 2007].

Ces deux ouvrages contribuent à une connaissance critique de l’évolution du secteur non profit aux Etats-Unis qui devient la cheville ouvrière des services publics de plus en plus en retrait de leur mission sociale. L’ouvrage de Nicole Marwell fait écho à son article plus ancien publié dans la American Sociological Review [cliquez ici pour accéder à l’article en format PDF] dans lequel avait déjà été abordé le rôle de plus en plus important des organisations non profit en rapport aux services publics. Dans une perspective moins qualitative et ethnographique, l’ouvrage de Marion Orr réunit des textes de nombreux auteurs s’intéressant autant à l’histoire de l’émergence de ce monde professionnel que de son organisation propre dans la fabrique urbaine.

>> Lire la note publiée sur H-Net sur l’ouvrage de Marion Orr abordant les questions soulevées par l’auteur en rapport au contexte politique électoral actuel aux Etats-Unis : cliquer ici

>> Ecouter Nicole Marwell présenter son ouvrage au Havens Center : cliquer ici

24 August 2007

PRÊTEURS PRÉDATEURS

Ci-dessous un article sur la situation dramatique de la crise immobiliere actuelle aux Etats-Unis et ses effets sociaux immédiat dans les périphéries des villes américaines notamment en Californie et dans les zones d'urbanisation rapide.

A Los Angeles, les plus modestes piégés par la crise immobilière
LE MONDE 24.08.07 15h21 • Mis à jour le 24.08.07 15h21
LOS ANGELES (Californie) CORRESPONDANCE

Pour inviter les automobilistes à visiter les "maisons modèles" des environs, les démarcheurs brandissent toujours leurs panneaux Homes for sale (maisons à vendre) sur l'artère principale de Hemet (Californie).
A 150 kilomètres de Los Angeles, l'agglomération californienne du comté de Riverside - un des plus pauvres de l'Etat -, connue pour ses trailer parks (des campings améliorés), est l'une de ces villes qui ont connu un boom immobilier sans précédent depuis dix ans.
La construction de ces cités champignons a été le moteur d'un développement intensif, spécialement en Californie du Sud. Là, des ménages aux revenus modestes ont pu devenir propriétaires après s'être engagés dans l'obtention de prêts hypothécaires à taux variables, ces fameux subprime consentis aux emprunteurs à risque...
Or, avec la crise du secteur du subprime, rien ne se vend plus dans ces zones suburbaines. Pire, des milliers de petits propriétaires trop endettés ne peuvent plus rembourser les échéances de leurs crédits, et risquent de perdre leur propre logement.
Aux Etats-Unis, les procédures de saisie ont doublé en juillet, atteignant 179 599, selon le site Internet spécialisé RealtyTrac, qui dénombre plus d'1,1 million de procédures depuis le mois de janvier, soit une moyenne d'une procédure sur 112 foyers.
La Californie figure parmi les cinq Etats américains où les saisies de logements s'accélèrent, avec la Floride, le Michigan, l'Ohio et la Géorgie. Certaines zones urbaines, plus aisées, sont moins touchées (à Beverly Hills, on compte une seule saisie, et à Malibu... zéro !). Mais partout, la crise du crédit entraîne une chute des valeurs immobilières. "S'il y a quatre maisons saisies dans le voisinage, le prix de vente baisse d'au moins 20 %", affirme Robert Gnaizda, du Greenlining Institute de Berkeley, dont le but est d'encourager l'accès à la propriété pour les revenus faibles. "La crise présente affecte surtout les milieux défavorisés."


"PRÊTEURS PRÉDATEURS"
La situation est critique dans le comté de Riverside : au 2e trimestre 2007, la ville de Hemet a enregistré 68 saisies (contre 6 pour le 2e trimestre 2006) ; Murrieta en a compté 142, Temecula 136, Perris 147, Moreno Valley 309... L'histoire de la famille "J." est exemplaire. Il y a dix ans, ce couple a acheté un pavillon de quatre pièces à Corona, pour la somme de 148 000 dollars (110 000 euros), en en empruntant la quasi-totalité. Suite à des soucis de santé, leurs revenus ont diminué. Ne pouvant plus rembourser, ils ont refinancé en 2000, et à trois autres reprises, augmentant chaque fois le montant du prêt, pour tirer des liquidités.
Car, avec l'envolée spectaculaire des prix de l'immobilier dans la région, les sociétés de prêts, certaines de pouvoir revendre les crédits à Wall Street, ont sollicité très agressivement tous les propriétaires (par courrier, téléphone ou courriel), pour les inciter à monétiser leur plus-value immobilière.
En septembre 2005, les "J." ont emprunté à hauteur de 450 000 dollars, mais se sont vus contraints de mettre la maison en vente, pour faire face aux échéances. Estimé alors à 480 000 dollars, leur pavillon n'a pas trouvé d'acquéreur. Alors, le créancier, GMAC Mortgage, un des plus importants avec 34 bureaux en Californie, a engagé la procédure de saisie.
""Subprime" est un mot poli pour décrire des prêts scandaleux, commente ce lecteur du Los Angeles Times, il s'agit d'une escroquerie qui fait de l'acquéreur une victime." Aujourd'hui, des associations de consommateurs réclament des mesures pour protéger les propriétaires en difficulté. Le Greenlining Institute propose un fonds de 10 milliards de dollars, financé par les grandes banques, afin de les aider à restructurer leur dette.
Acorn (Association of Community Organizations for Reform Now), une organisation nationale vouée à la protection des consommateurs défavorisés, appelle à un moratoire d'un an sur toutes les saisies immobilières et à la suspension des ventes aux enchères de propriétés saisies, "afin que les victimes des prêteurs prédateurs puissent réaménager les termes de leurs emprunts", explique Larry Hynson depuis le siège d'Oakland.
Kerry Killinger, PDG de Washington Mutual, le 3e prêteur immobilier aux Etats-Unis, déplore le laxisme en cours dans la profession et réclame un meilleur encadrement de ses courtiers : "Nous avons des normes de sécurité pour tous les autres produits du marché. Notre bien-être économique exige un contrôle plus strict de ce secteur." D'autant qu'une étude récente de la Federal Trade Commission indique que la plupart des emprunteurs ont du mal à comprendre les termes des contrats de crédit, même les plus simples.

article: Claudine Mulard paru dans l'édition du 25.08.07

Countrywide sauvé par Bank of America
Countrywide, le numéro 1 des prêts hypothécaires aux Etats-Unis, voit le spectre de la faillite s'éloigner. Le groupe Bank of America a annoncé qu'il investirait 2 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) dans cette entreprise. "C'est un signe de confiance dans Countrywide et dans l'idée que tout le secteur hypothécaire ne va pas exploser", estime Peter Cardillo, analyste d'Avalon Partners. Selon le site mortgagedaily.com, 84 établissements de crédit hypothécaire ont fait faillite ou cessé leur activité aux Etats-Unis depuis le 1er janvier.

>> Voir sur notre blog : Malgré le ralentissement, l'immobilier reste en quête de négociateur