Reconstructing yourself in a changing urban environment
29 November 2008
11 November 2008
Organizing Obama
The Department of Urban Studies and Planning had the pleasure to welcome Professor Marshall Ganz, Lecturer in Public Policy at the Harvard Kennedy School, on Wednesday, November 5th, 2008 for a lunch discussion sponsored by the seminar series "Spaces of Contention and Competing Citizenships" and the Housing, Community and Economic Development group.
Ganz was once a National Organizing Director of the United Farm Workers and is now a sought-after advisor to political campaigns, unions and NGOs. In 1968, Marshall Ganz dropped out of Harvard to join the civil rights movement, returned to his hometown of Bakersfield, California with "Mississippi Eyes" and was able to see for the first time the poverty, racism and injustice that had been around him his whole life. He then joined Ceasar Chavez as a farm worker organizer and was mentored by figures from Saul Alinsky's community organizing movement. He also helped organize a Get Out the Vote campaign in the 1968 California Primary for Robert Kennedy.
Since January, 2007, Marshall Ganz has worked as one of the lead organizers of the Obama campaign, training youth and other campaign volunteers around the country working for the election of Barack Obama. His talk in DUSP (Department of Urban Studies and Planning at MIT), "Organizing Obama: Leadership, Story and Strategy", focused specifically on how this grassroot campaigning and organizing work drew committed and continued support from a variety of volunteers and political activists united around the values and stories that Barack Obama developed during his campaign and how the Obama team worked to put an end to political campaigning centered on marketing and advertising towards voters as passive consumers. The team's goal was to create a long-lasting sense of purpose, action, and commitment around the volunteers who worked relentlessly around each State of the country towards and beyond the election of Barack Obama.
Links: community organizing, politics, USA
24 October 2008
Mécanismes d'une crise
Une vision schématique de la crise financière et immobilière aux Etats-Unis: Des subprimes à la chute des Bourses, les mécanismes de la crise financière
LEMONDE.FR | 22.10.08
Links: finance, housing crisis, USA
18 October 2008
Crossing the "borders" of urban politics: USA, France & Mexico
By crossing the borders between the United States, France and Mexico, as well as those between academic disciplines, this session will stress the use of comparisons as a tool for urban planners and scholars in the analysis of urban politics.
Today’s difficulty for specificity within urban comparisons in a global context can lead to misrepresentations. By crossing disciplines as well as national borders, an interdisciplinary perspective will highlight the uses and abuses of global comparisons and recognize its potentials in urban research and planning.
The panellists participating in this session on Comparative Urban Politics animating a discussion among faculty and students are:
Diane Davis: Professor of Political Sociology, head of the International Development Group.
Aseem Inam: Visiting Lecturer & urban designer.
Phillip Thompson: Associate Professor of Urban Politics
Thomas Watkin: PhD candidate in Sociology, EHESS (Visiting PhD at DUSP with the support from the Tec de Monterrey)
03 July 2008
Mobiliser Alinsky
"Situé au croisement de la tradition du « self-made man » et de l’autogestion à l’américaine, Saul Alinsky est la figure de proue d’un mouvement qui a profondément marqué l’histoire du progressisme aux États-Unis. Michael C. Behrent dresse ici le portrait du père fondateur du community organizing, dont l’histoire a inspiré aussi bien Hillary Clinton que Barack Obama."
>> Article complet sur La Vie des Idées.
Links: community organizing, politics, USA
16 January 2008
Power House

La galerie Storefront à New York ose poser ces questions et par la même l’image de l’architecture du pouvoir et du politique. A Washington, épicentre quasi sacré, l’architecture ne s’est pas détachée de son langage néo classique depuis sa création.
Rares sont les concours qui s’attaquent à de sujets aussi brûlants. Non pas qu’il y ait urgence à intervenir sur un tel projet mais que celui-ci serait en mesure de repenser, avec un humour plutôt acide, le futur politique et démocratique d’un pays qui souffre fortement d’idéal et de vision globale. Comment alors considérer en même temps les conditions d’une démocratie en perte de vitesse et les projections renouvelées d’un nouvel ordre ?
L’architecture nous le dira. [?]
A vous de jouer !
Links: competition, politics, USA
14 January 2008
mapping Chicago
This well documented web site made by UrbanLab, an independent research laboratory of urbanism, is an amazing resource for those who need illustrations of geographical and social mapping of the city. The main sponsors of this online exhibition are the Chicago Metropolis 2020, The Openlands organization, and the Center for Neighborhood Tecnology (CNT).
>> see http://www.mapsinthepublicsquare.org/
>> see our post on HYPERCARTE
Links: mapping, representation, USA
17 December 2007
Expériences de terrains
En collaboration avec Maud Simonet, (GRASS), Sébastien Chauvin (ENS, Centre Maurice Halbwachs), et Anne Bory (Centre Georges Friedman, Paris 1), nous avons présenté, à partir de nos terrains de recherches respectifs aux Etats-Unis, comment se définissaient trois notions : « diversity », « community » et « leader ». Cette discussion/présentation s’est déroulée lors d’une séance du groupe RT 35 de l’AISLF encadrée par Maud Simonet et Matthieu Hély (Membre associé du Centre Maurice Halbwachs – Equipe ERIS).
30 October 2007
Une oasis qui donne soif


Links: New York, real estate, USA
24 August 2007
PRÊTEURS PRÉDATEURS
Ci-dessous un article sur la situation dramatique de la crise immobiliere actuelle aux Etats-Unis et ses effets sociaux immédiat dans les périphéries des villes américaines notamment en Californie et dans les zones d'urbanisation rapide.A Los Angeles, les plus modestes piégés par la crise immobilière
LE MONDE 24.08.07 15h21 • Mis à jour le 24.08.07 15h21
LOS ANGELES (Californie) CORRESPONDANCE
A 150 kilomètres de Los Angeles, l'agglomération californienne du comté de Riverside - un des plus pauvres de l'Etat -, connue pour ses trailer parks (des campings améliorés), est l'une de ces villes qui ont connu un boom immobilier sans précédent depuis dix ans.
La construction de ces cités champignons a été le moteur d'un développement intensif, spécialement en Californie du Sud. Là, des ménages aux revenus modestes ont pu devenir propriétaires après s'être engagés dans l'obtention de prêts hypothécaires à taux variables, ces fameux subprime consentis aux emprunteurs à risque...
Or, avec la crise du secteur du subprime, rien ne se vend plus dans ces zones suburbaines. Pire, des milliers de petits propriétaires trop endettés ne peuvent plus rembourser les échéances de leurs crédits, et risquent de perdre leur propre logement.
Aux Etats-Unis, les procédures de saisie ont doublé en juillet, atteignant 179 599, selon le site Internet spécialisé RealtyTrac, qui dénombre plus d'1,1 million de procédures depuis le mois de janvier, soit une moyenne d'une procédure sur 112 foyers.
La Californie figure parmi les cinq Etats américains où les saisies de logements s'accélèrent, avec la Floride, le Michigan, l'Ohio et la Géorgie. Certaines zones urbaines, plus aisées, sont moins touchées (à Beverly Hills, on compte une seule saisie, et à Malibu... zéro !). Mais partout, la crise du crédit entraîne une chute des valeurs immobilières. "S'il y a quatre maisons saisies dans le voisinage, le prix de vente baisse d'au moins 20 %", affirme Robert Gnaizda, du Greenlining Institute de Berkeley, dont le but est d'encourager l'accès à la propriété pour les revenus faibles. "La crise présente affecte surtout les milieux défavorisés."
La situation est critique dans le comté de Riverside : au 2e trimestre 2007, la ville de Hemet a enregistré 68 saisies (contre 6 pour le 2e trimestre 2006) ; Murrieta en a compté 142, Temecula 136, Perris 147, Moreno Valley 309... L'histoire de la famille "J." est exemplaire. Il y a dix ans, ce couple a acheté un pavillon de quatre pièces à Corona, pour la somme de 148 000 dollars (110 000 euros), en en empruntant la quasi-totalité. Suite à des soucis de santé, leurs revenus ont diminué. Ne pouvant plus rembourser, ils ont refinancé en 2000, et à trois autres reprises, augmentant chaque fois le montant du prêt, pour tirer des liquidités.
Car, avec l'envolée spectaculaire des prix de l'immobilier dans la région, les sociétés de prêts, certaines de pouvoir revendre les crédits à Wall Street, ont sollicité très agressivement tous les propriétaires (par courrier, téléphone ou courriel), pour les inciter à monétiser leur plus-value immobilière.
En septembre 2005, les "J." ont emprunté à hauteur de 450 000 dollars, mais se sont vus contraints de mettre la maison en vente, pour faire face aux échéances. Estimé alors à 480 000 dollars, leur pavillon n'a pas trouvé d'acquéreur. Alors, le créancier, GMAC Mortgage, un des plus importants avec 34 bureaux en Californie, a engagé la procédure de saisie.
""Subprime" est un mot poli pour décrire des prêts scandaleux, commente ce lecteur du Los Angeles Times, il s'agit d'une escroquerie qui fait de l'acquéreur une victime." Aujourd'hui, des associations de consommateurs réclament des mesures pour protéger les propriétaires en difficulté. Le Greenlining Institute propose un fonds de 10 milliards de dollars, financé par les grandes banques, afin de les aider à restructurer leur dette.
Acorn (Association of Community Organizations for Reform Now), une organisation nationale vouée à la protection des consommateurs défavorisés, appelle à un moratoire d'un an sur toutes les saisies immobilières et à la suspension des ventes aux enchères de propriétés saisies, "afin que les victimes des prêteurs prédateurs puissent réaménager les termes de leurs emprunts", explique Larry Hynson depuis le siège d'Oakland.
Kerry Killinger, PDG de Washington Mutual, le 3e prêteur immobilier aux Etats-Unis, déplore le laxisme en cours dans la profession et réclame un meilleur encadrement de ses courtiers : "Nous avons des normes de sécurité pour tous les autres produits du marché. Notre bien-être économique exige un contrôle plus strict de ce secteur." D'autant qu'une étude récente de la Federal Trade Commission indique que la plupart des emprunteurs ont du mal à comprendre les termes des contrats de crédit, même les plus simples.
Countrywide, le numéro 1 des prêts hypothécaires aux Etats-Unis, voit le spectre de la faillite s'éloigner. Le groupe Bank of America a annoncé qu'il investirait 2 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) dans cette entreprise. "C'est un signe de confiance dans Countrywide et dans l'idée que tout le secteur hypothécaire ne va pas exploser", estime Peter Cardillo, analyste d'Avalon Partners. Selon le site mortgagedaily.com, 84 établissements de crédit hypothécaire ont fait faillite ou cessé leur activité aux Etats-Unis depuis le 1er janvier.
>> Voir sur notre blog : Malgré le ralentissement, l'immobilier reste en quête de négociateur
Links: community organizing, housing market, real estate, USA
12 May 2007
PowerHouse


PowerHouse représente en définitive remarquablement les actions menées par la municipalité de New York initiées par Bloomberg, maire de New York City, et son plan dénommé The New Housing Marketplace de construction de près de 165000 logements ‘sociaux’ sur 10 ans. Le NHNY illustre cette politique matérialisée au Center for Architecture à New York par l’exposition PowerHouse présentant les projets primés. Le projet lauréat de l’agence d’architecture Dattner Architects & Grimshaw propose un projet de logements tel un projet urbain avec ses espaces verts, une typologie variée de logements ou d'espaces collectifs.

Links: exhibition, housing market, New York, public housing, urban development, USA
03 May 2007
The Heart of the City
A l’initiative du Center for Urban and Regional Policy de Northeastern University , le projet établit de forts liens avec Harvard University dont le Rappaport Institute for Greater Boston et l’ Arnold Arboretum .
27 March 2007
Robert Moses : enquête autour d’une figure historique
Couverture du catalogue de l'exposition.
Peu connu en France, Robert Moses est une figure importante de l’urbanisme aux Etats-Unis. Elle incarne la ville moderne, plus particulièrement New York entre les années 30 et les années 60. Occupant différentes positions dans les administrations de la municipalité de la ville de New York, la figure de Robert Moses s’est figée autour de son action au sein de l’administration dite de ‘slum clearance’ ou littéralement ‘éradication des taudis’.
Robert Moses (1888-1981) incarne l’histoire new yorkaise de la rénovation des centres villes américains par la reconstruction des quartiers centraux par de grands ensembles de logements sociaux empruntant les préceptes de la Charte d’Athènes et une forme radicalement moderne – laissant de fortes plaies dans les mémoires collectives des habitants et quartiers de la ville. En même temps, on lui doit aussi de grands travaux infrastructuraux de la ville de New York : ponts, parcs, espaces verts, équipements sportifs et de loisirs ; qui ont redonné du souffle et de l’air à une ville congestionnée et insalubre. Sa biographie retracée par l’écrivain Robert Caro sous le titre de ‘Power Broker’ a depuis sa première édition en 1974 décrit l’action et le personnage de Robert Moses comme la figure parfaite d’un urbanisme totalisant, radical et planificateur. Son effet cristallisera les critiques de l’urbanisme moderne et les mouvements sociaux des quartiers apparus dès le début des années 60 dont Jane Jacobs devient la figure de proue dans sous ouvrage Death and Life of Great American Cities en 1961.
Une publication et trois expositions sont consacrées aux travaux entrepris par Robert Moses aujourd’hui à New York – et ce, après trente ans de silence. Hilary Ballon commissaire des expositions a voulu partager sous différents thèmes et par lieux les expositions. Le Museum of the City of New York expose les grands travaux infrastructuraux, le Queens Museum of Art se concentre autour des équipements notamment les piscines, plages et espaces verts, et la Miriam & Ira D. Wallach Art Gallery se consacre au logement social et la rénovation urbaine des années 50 et 60. L’ouvrage collectif édité par Hilary Ballon et Kenneth T. Jackson nous fait apparaître un autre visage de New York au travers de « l’œuvre » de Robert Moses. Ce catalogue est le principal ouvrage publié depuis le Power Broker et réunit une iconographie unique et riche autour des travaux titanesques entrepris durant près de trente ans à New York, dont Moses serait le protagoniste principal.
Finalement exposer et publier la figure de Robert Moses de nouveau s’est reposer sur la table le lourd débat fortement critiqué du rôle de l’Etat et des municipalités en matière d’urbanisme ; les pratiques de community planning ou d’avocacy planning ayant effacé par leurs critiques l’histoire même des urbanistes planificateurs. Cette résurgence de Robert Moses apparaît aujourd’hui non pas seulement comme figure historique mais aussi comme question aux politiques urbaines actuelles. Jusqu’où devons-nous laisser l’Etat se charger de résoudre les problèmes urbains ? Et quels sont les rôles de pouvoir entre les citoyens, habitants des villes et les professionnels et décideurs du devenir urbain ? En soit ces problématiques prolongent et font écho parfaitement aux débats en France soulevés par les quartiers d’habitat social autour du devenir de nos grands ensembles de banlieue.
>> Voir le site web de l’exposition générale : Cliquer ici
Links: public housing, urban planning, USA
12 March 2007
Project-NewOrleans: un site en projet.
Projets urbains, formes d’habitats, organisations de quartiers, idées de villes…tels sont les mots que l’on pourrait associer aux projets présentés sur le site de Project-NewOrleans qui collecte les projets d’architectes professionnels, étudiants ou activistes. Tous ces projets « post-katrina » recouvrent des formes très diverses. L’idée étant d’accepter le maximum de projets suite à la catastrophe, les échelles des projets varient de la dimension régionale à celle du quartier. Une nomenclature de classification des projets distingue les projets selon leurs types : projets urbains, analyses urbaines, infrastructures en rapport aux inondations ou formes d’habitat.
Cette collecte récente [octobre 2006] de projets s’alimente dans le site de Project-NewOrleans au fur et a mesure que les équipes ou individuels inscrivent et mettent en ligne leurs projets. On y retrouve les projets de concours comme ceux organisés par Global Green USA Competition ou bien ceux de Architectural Record, mais aussi les initiatives diverses comme celles du New Orleans Neighborhood Rebuilding Plan, du Urban Land Institute ou bien organisé par le Unified New Orleans Plan.
Les initiateurs de ce Project-NewOrleans sont Michael Sorkin architecte et professeur à College of the City of New York, Anthony Fontenot PhD doctorant au département d’architecture de l’Université de Princeton et Carol McMichael Reese professeure au departement d’architecture de l’Université de Tulane à la Nouvelle-Orléans.
>> Rappelons notre ancien blog sur les travaux exposés à la Biennale de Venise.
Ci-dessous une présentation en anglais de Project-NewOrleans.
Links: competition, exhibition, network, new orleans, urban planning, USA