Reconstructing yourself in a changing urban environment

28 August 2007

Information on urbanism

I am trying to collect information from different sources like posters and web sites to know more about the activities and events in urbanism and the social sciences in Mexico.
Here is a web site from the CIEP (Centro de Investigaciones y Estudios de Postgrado de la Facultad de Arquitectura) at the UNAM which is collecting good information on many events mostly located in the Mexico City area.
>> click here to access the web site.

26 August 2007

Loft not soft

I am teaching this semester a 'taller de arquitectura' (a studio) at the Tec (ITESM) on housing design. The project is a housing building on a small lot of 30m x 30m located in the center of the city.

For this reason Luis Aldrete, architect and professor at the Tec, organized a tour for the students on a housing building almost finished and located in the colonia americana not too far from the large avenue of Chapultepec. This four story building containing only 6 duplexes of 120m2 (and a penthouse) for sale targets a specific market of the city: mostly young professionals or retirees. What I found interesting is that this niche market and the architectural solution reveals the movement of reinvestment to the center: of real estate developers and new owners. Indeed the city changed recently the floor area ratio possible for higher density making the urban fabric punctuated by new housing buildings for new urbanites. Of course only a small portion of the population can benefit from those new luxurious walls.

24 August 2007

PRÊTEURS PRÉDATEURS

Ci-dessous un article sur la situation dramatique de la crise immobiliere actuelle aux Etats-Unis et ses effets sociaux immédiat dans les périphéries des villes américaines notamment en Californie et dans les zones d'urbanisation rapide.

A Los Angeles, les plus modestes piégés par la crise immobilière
LE MONDE 24.08.07 15h21 • Mis à jour le 24.08.07 15h21
LOS ANGELES (Californie) CORRESPONDANCE

Pour inviter les automobilistes à visiter les "maisons modèles" des environs, les démarcheurs brandissent toujours leurs panneaux Homes for sale (maisons à vendre) sur l'artère principale de Hemet (Californie).
A 150 kilomètres de Los Angeles, l'agglomération californienne du comté de Riverside - un des plus pauvres de l'Etat -, connue pour ses trailer parks (des campings améliorés), est l'une de ces villes qui ont connu un boom immobilier sans précédent depuis dix ans.
La construction de ces cités champignons a été le moteur d'un développement intensif, spécialement en Californie du Sud. Là, des ménages aux revenus modestes ont pu devenir propriétaires après s'être engagés dans l'obtention de prêts hypothécaires à taux variables, ces fameux subprime consentis aux emprunteurs à risque...
Or, avec la crise du secteur du subprime, rien ne se vend plus dans ces zones suburbaines. Pire, des milliers de petits propriétaires trop endettés ne peuvent plus rembourser les échéances de leurs crédits, et risquent de perdre leur propre logement.
Aux Etats-Unis, les procédures de saisie ont doublé en juillet, atteignant 179 599, selon le site Internet spécialisé RealtyTrac, qui dénombre plus d'1,1 million de procédures depuis le mois de janvier, soit une moyenne d'une procédure sur 112 foyers.
La Californie figure parmi les cinq Etats américains où les saisies de logements s'accélèrent, avec la Floride, le Michigan, l'Ohio et la Géorgie. Certaines zones urbaines, plus aisées, sont moins touchées (à Beverly Hills, on compte une seule saisie, et à Malibu... zéro !). Mais partout, la crise du crédit entraîne une chute des valeurs immobilières. "S'il y a quatre maisons saisies dans le voisinage, le prix de vente baisse d'au moins 20 %", affirme Robert Gnaizda, du Greenlining Institute de Berkeley, dont le but est d'encourager l'accès à la propriété pour les revenus faibles. "La crise présente affecte surtout les milieux défavorisés."


"PRÊTEURS PRÉDATEURS"
La situation est critique dans le comté de Riverside : au 2e trimestre 2007, la ville de Hemet a enregistré 68 saisies (contre 6 pour le 2e trimestre 2006) ; Murrieta en a compté 142, Temecula 136, Perris 147, Moreno Valley 309... L'histoire de la famille "J." est exemplaire. Il y a dix ans, ce couple a acheté un pavillon de quatre pièces à Corona, pour la somme de 148 000 dollars (110 000 euros), en en empruntant la quasi-totalité. Suite à des soucis de santé, leurs revenus ont diminué. Ne pouvant plus rembourser, ils ont refinancé en 2000, et à trois autres reprises, augmentant chaque fois le montant du prêt, pour tirer des liquidités.
Car, avec l'envolée spectaculaire des prix de l'immobilier dans la région, les sociétés de prêts, certaines de pouvoir revendre les crédits à Wall Street, ont sollicité très agressivement tous les propriétaires (par courrier, téléphone ou courriel), pour les inciter à monétiser leur plus-value immobilière.
En septembre 2005, les "J." ont emprunté à hauteur de 450 000 dollars, mais se sont vus contraints de mettre la maison en vente, pour faire face aux échéances. Estimé alors à 480 000 dollars, leur pavillon n'a pas trouvé d'acquéreur. Alors, le créancier, GMAC Mortgage, un des plus importants avec 34 bureaux en Californie, a engagé la procédure de saisie.
""Subprime" est un mot poli pour décrire des prêts scandaleux, commente ce lecteur du Los Angeles Times, il s'agit d'une escroquerie qui fait de l'acquéreur une victime." Aujourd'hui, des associations de consommateurs réclament des mesures pour protéger les propriétaires en difficulté. Le Greenlining Institute propose un fonds de 10 milliards de dollars, financé par les grandes banques, afin de les aider à restructurer leur dette.
Acorn (Association of Community Organizations for Reform Now), une organisation nationale vouée à la protection des consommateurs défavorisés, appelle à un moratoire d'un an sur toutes les saisies immobilières et à la suspension des ventes aux enchères de propriétés saisies, "afin que les victimes des prêteurs prédateurs puissent réaménager les termes de leurs emprunts", explique Larry Hynson depuis le siège d'Oakland.
Kerry Killinger, PDG de Washington Mutual, le 3e prêteur immobilier aux Etats-Unis, déplore le laxisme en cours dans la profession et réclame un meilleur encadrement de ses courtiers : "Nous avons des normes de sécurité pour tous les autres produits du marché. Notre bien-être économique exige un contrôle plus strict de ce secteur." D'autant qu'une étude récente de la Federal Trade Commission indique que la plupart des emprunteurs ont du mal à comprendre les termes des contrats de crédit, même les plus simples.

article: Claudine Mulard paru dans l'édition du 25.08.07

Countrywide sauvé par Bank of America
Countrywide, le numéro 1 des prêts hypothécaires aux Etats-Unis, voit le spectre de la faillite s'éloigner. Le groupe Bank of America a annoncé qu'il investirait 2 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) dans cette entreprise. "C'est un signe de confiance dans Countrywide et dans l'idée que tout le secteur hypothécaire ne va pas exploser", estime Peter Cardillo, analyste d'Avalon Partners. Selon le site mortgagedaily.com, 84 établissements de crédit hypothécaire ont fait faillite ou cessé leur activité aux Etats-Unis depuis le 1er janvier.

>> Voir sur notre blog : Malgré le ralentissement, l'immobilier reste en quête de négociateur

20 August 2007

Sociologie Latino Américaine

La semaine dernière a eu lieu au Centro Universitario de Ciencias Sociales y Humanidades de l’Université de Guadalajara le congrès de l’ Association Latino Américaine de Sociologie (ALAS).
Ce 26ème congrès de l’ALAS permet de faire un bilan des activités dans le domaine des sciences sociales en Amérique Latine confrontée à de forts mouvements et changements sociaux depuis une trentaine d’années.
Le programme est révélateur des questions et des intérêts partagés entre les chercheurs venus de tous les pays latino américains. Un panel consacré aux villes latino américaines a soulevé de nombreuses questions sur les droits du sol, la gestion urbaine, l’expansion ou la privatisation des zones résidentielles.

>> sur l’histoire de l’ALAS (texte PDF en espagnol)

08 August 2007

Housing in Biloxi

Again, the after katrina disaster is a fascinating laboratory of innovation and experimentation in architecture and urban questions. As Denise Scott Brown said in an earlier article published in Art forum (December 2005) with the title “What Should New Orleans Do?” the question of standardization of housing or even mass production is maybe a solution for reconstruction.
As we illustrated in previous articles on this blog, architectural and urban design has been more than ever an ongoing research in the field of construction and real estate development. An article published in the NY Times “ Design Steps Up in Disaster’s Wake
exposes some of the experiences of design in housing showing some alternatives to the FEMA emergency trailer option.
The non profit organization Architecture For Humanity
involved in emergency housing, and recently one of the main leader in the Tsunami recovering in Asia in 2004, is now developing proposals and inviting designers to resolve the problems of the Mississippi coastline disaster.


“Today the organization, based in San Francisco, has 10 full-time employees and a $1.9 million budget paid for by foundations and individual and corporate contributions.
The
Biloxi Model Home Program is focusing on the low-income neighborhood of East Biloxi, where Ms. Parker lives and where the need for permanent housing was particularly dire because of the loss of 3,500 homes in a community of 12,000 residents.
There were various private and governmental programs in place to help, mostly through grants and loans, when the architecture group got involved a few weeks after the hurricane, but lack of coordination among them and contractors and architects presented problems — particularly given challenges like the need to rebuild above flood level, at heights exceeding 12 feet in some areas, and to determine which building materials would be not only safe but also insurer-approved.”